Le premier pas
Je n'ose pas...
Le premier pas est le plus difficile à faire : "je voudrais bien, mais je n'ose pas, pour qui vais-je passer ? " ! Téléphoner... "c'est terrible, parce que je ne sais pas trop quoi dire, et comme je ne suis pas décidé(e)..." ; envoyer un message par internet, "c'est donner mon adresse et je risque ensuite d'être importuné, voire fiché..." Vous informer ne vous engage à rien, tout au contraire, cela satisfera votre curiosité et vous libèrera de questions, de désirs, de peurs... Sachez que vous ne serez jamais harcelé à la suite. Ne vous dites pas surtout "je n'ai pas le temps" : il s'agit d'une fausse excuse dans ce domaine comme dans tous les autres, car cela signifie en réalité "je ne le veux pas". Aucun lien caché n'est associé à Tantrapura, qui ne dépend d'aucun groupe, et ce site n'a pas vocation à disparaître du jour au lendemain. Le centre se trouve dans une "vraie" maison d'un "vrai" hameau. Rien donc de virtuel, hormis le site qui n'a rien à proposer d'autre que ce qui y est mentionné.
Le plus effrayant pour le néophyte reste naturellement le lien entre le tantrisme et la sexualité, car il est souvent confondu avec la prostitution en raison du nombre de personnes qui utilisent ce mot pour proposer des "services" qui n'ont rien à voir avec lui. Vous les repérerez vite : l'image d'une jeune fille aussi jolie que peu vêtue ne vous amènera jamais vers le vrai tantrisme. Répétons-le, le tantrisme inclut la sexualité comme un moyen, non comme une fin. Comme les tabous sexuels restent les plus puissants de tous, il est naturel d'être effrayé ; c'est à vous de vous en libérer... ou non, en évitant cependant de porter a priori un jugement négatif. Comment juger quelque chose que l'on ne connaît pas ? De toute manière, le tantrisme ne s'adresse qu'à des adultes responsables.
Dans un premier temps, dites-vous que cela ne concerne que vous (ou votre couple) ; le regard, le jugement des autres n'ont rien à voir avec ce que vous faites, notamment dans la pratique du tantrisme ou des massages. Cette première liberté transformera votre approche. La seconde libération est de vous accepter tel que vous êtes. "Je ne vais pas me faire masser parce que je suis - trop gros(se), trop vieux (vieille), trop timide, trop poilu(e)...- il existe mille motifs, qui, tous, constituent de fausses excuses. Vous êtes avant tout un être humain et aucun ne peut revendiquer la perfection, surtout sur l'ensemble d'une vie. Le modèle physique idéal est fragile, et ne fonctionne que dans un contexte déterminé : il différe selon les pleuples Une nouvelle fois, ne vous préoccupez que de vous. Il ne s'agit pas de passer un concours, mais de vous détendre et de ressentir du plaisir. Tout un chacun en est capable. La personne qui vous masse n'est pas là pour vous juger, son approche est systématiquement positive, et vous êtes assuré de sa confidentialité.
Comme l'idéal est de réunir des énergies complémentaires, il est naturel qu'un homme masse une femme, ou vice versa, ce qui curieusement ne pose jamais de problème ! Dans une première approche, un homme peut masser un autre homme, une femme, une autre femme, car tout être possède en lui une part féminine et une part masculine dont la proportion varie selon chacun. De plus, la personne massée ferme le plus souvent les yeux, et un bandeau peut l'aider à se concentrer sur elle-même et à oublier celui (celle) qui la masse et qui ne s'exprime plus qu'à travers ses mains, son énergie. Une femme massée par un homme inconnu ne devient pas une "fille facile" ! Un homme massé par un homme n'est pas systématiquement un homosexuel ! Il n'y a pas de relation sentimentale, et les yeux fermés favorisent l'abandon. Pour une pratique avancée, la complémentarité des énergies est naturellement souhaitable, d'où la recherche de la parité lors des stages.
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